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Recherches sur le christianisme,
preuves hors la bible

En fait, il n’y a pas de référence non-biblique au personnage historique de Jésus par aucun des historiens de l’époque contemporaine et de la suivante; aucun n'ont connu la prétendue venue du messie. Walker indique qu’aucun écrivain de son temps ne l’a mentionné dans un écrit connu. L’éminent historien juif helléniste et philosophe Philon, vivant à l’époque supposée de Jésus, ne le mentionne pas. Les quelques quarante historiens qui se sont succédés dans les deux premiers siècles ne l’ont pas mentionné davantage. «Il reste suffisamment d’écrits de [ces] auteurs pour former une bibliothèque. Et pourtant dans cette masse de littérature juive et païenne, excepté deux passages contrefaits dans les écrits d’un auteur Juif, plus deux passages controversés dans les œuvres d’écrivains romains, on ne trouve aucune mention de Jésus-Christ.». Leur silence constitue un témoignage assourdissant venant des historiens.

Les faux inventés par l'Église ont été rédigés maladroitement.

Dans toute l’œuvre de l’historien Juif Flavius Josèphe, formée de nombreux volumes, il y a seulement un petit passage où il est question de ce Jésus qui est le Christ. A la suite de Voltaire, qui le classe parmi les «fraudes pieuses», celles-ci ont été dénoncées par tous les érudits et même par des chrétiens comme étant des faux, comme l’ont été celles se référant à Jean le Baptiste et Jacques, «frère» de Jésus. Après Voltaire, l’évêque Warburton qualifia l’interpolation de Josèphe concernant Jésus de «faux avéré le plus stupide». Wheless indique que « la première mention de ce passage, avec son texte, se trouve dans l’Histoire de l’Église de cet écrivain très malhonnête qu’était Eusèbe de Césarée, au quatrième siècle...» ; L'Encyclopédie Catholique admet que le passage mentionné ci-dessus «n’était pas connu d’Origène et des premiers écrivains patristiques.» ; Wheless, un juriste, et Taylor, un ministre, s’accordent à dire qu’Eusèbe lui-même fabriqua le passage.

Si l’on considère la lettre à Trajan prétendument écrite par Pline le Jeune, qui est l’une des si rares «références» à Jésus ou à la Chrétienté exhibé par les Chrétiens comme preuve de l’existence de Jésus, on ne peut lui appliquer qu’un seul mot - «Chrétien», et on a montré qu’il s’agissait d’un faux, comme est suspectée de l’être la lettre entière. En ce qui concerne le passage dans les travaux de l’historien Tacite, qui n’a pas vécu à l’époque supposée de Jésus mais qui est né 20 ans après sa prétendue mort, il est aussi considéré par les érudits compétents comme étant une interpolation et un faux.

Les auteurs chrétiens mettent aussi en avant le passage de Suétone se référant à une personne du nom de «Chrestus» ou «Chrestos» comme une référence à leur Sauveur ; quoiqu’il en soit, alors que certains ont spéculé qu’il y avait un Romain qui s’appelait ainsi à cette époque, le nom «Chrestus» ou «Chrestos», qui signifie «oint», était fréquemment porté par des esclaves libérés. D’autres affirment que ce passage est aussi une interpolation. De ces références, Dujardin dit que «même si elles sont authentiques et dérivent de sources plus anciennes, elles ne nous ramèneraient pas avant la période lors de laquelle la légende évangélique prit forme, et ainsi ne pourraient attester que la légende de Jésus et non son historicité.» Dans tous les cas de figure, ces «références» rares et brèves à un homme qui a tant bouleversé le monde peuvent difficilement être tenus pour des preuves de son existence, et il est absurde de faire reposer la religion chrétienne dans son entier sur son authenticité supposée. Comme l’on dit, « les affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires ». Cependant, aucune preuve d’aucune sorte de l’historicité de Jésus n’a jamais existé ou est sur le point de l’être.

Le Nouveau Testament a-t-il été composé par les Thérapeutes ?

En 1829, le Révérend Taylor a justement fait remarquer que le récit évangélique tout entier était déjà connu longtemps avant le début de l'ère chrétienne, et qu'il fut probablement composé par des prêtres égyptiens du nom de «Thérapeutes» - cf. Taylor.
- Esséniens, Thérapeutes et prêtres égyptiens formaient une Fraternité secrète, selon la tradition rosicrucienne AMORC. Certains évangiles apocryphes retrouvés en Égypte font penser que leurs auteurs étaient de la fameuse École d'Alexandrie. Que nous révèlent les Manuscrits de la Mer Morte ?

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