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La nature revient au galop !

Nietzsche fait parfois allusion à la tension de l'arc, et donc aux flèches que décoche le dieu toujours jeune et beau, Éros. C'est la tension du désir...Elégance !

Charme, séduction, érotisme : passe encore !!! Mais tous ces sites de vulgaire pornographie pour timides voyeurs solitaires, ou pour inciter à "se masturber comme des abeilles mécaniques avec des dards stériles dans des nectars de poupées castrées", comme dit Gérald Méssadié, là, ça dépasse les bornes ! Rien ne sert d'interdire mais peut-être faudrait-il les surtaxer !
Par ce site à haute portée culturelle, je montre qu'il y en a encore certains qui ne sont pas des "sites de cul", si je puis me permettre. Pousser le Web vers le haut, faire appel à l'intelligence et au bon goût européen, donner des chances à la culture, cela n'empêche pas d'être enjoué et bon vivant. L'érotisme artistique a toujours existé.
L'enjeu, ce ne sont pas les nouvelles technologies de communication (Internet), mais ce qu'on y met dedans. Il y a un problème aujourd'hui et, comme Nietzsche, je le pose avec un grand coup de marteau sur l'enclume. Nous sommes à un point de non retour ! Le mercantilisme débridé, c'est une honte ! ...comme dirait D. Brossard.

La libération sexuelle

Le mouvement pour la libération du sexe semble s'accélérer : le sexe est «enseigné» à l'université, il fait dorénavant partie du programme scolaire. Les anthropologues, par ailleurs, ont répertorié trente-deux sociétés humaines dont les membres sont sexuellement tolérants - ce qui n'est pas négligeable. Les revues et les films dits pornographiques prospèrent et prolifèrent, les publicités sont organisées autour de l'érotisme pour plus d'efficacité, des boutiques spécialisées ou sex-shops proposent tout un arsenal de lectures, de photos, de vidéos et de gadgets pseudo-érotiques. L'érotisme se définirait comme le versant culturel et raffiné de l'acte sexuel. De manière générale, l'acte sexuel comme plaisir tend à se distinguer de l'acte sexuel procréateur, et une autre dimension lui est reconnue, celle d'être un facteur d'épanouissement de l'individu.

Mieux faire l'amour, c'est mieux vivre, et inversement. Si la honte du sexe s'efface de la culture, remplacée agressivement par l'affichage du sexe, l'équilibre sexuel des individus ne semble pas pour autant réalisé. Beaucoup portent encore les chaînes d'une éducation puritaine et ne parviennent guère à se libérer d'un conditionnement subtil, la libération devient alors une licence aussi déséquilibrante que l'interdiction. Les adolescents restent démunis devant une information théorique et suggestive mais jamais pratique. Les femmes nues sont données à voir, pas à toucher !

On ne se libère pas aisément de plusieurs siècles de culpabilité sexuelle, et une sexualité saine, joyeuse, épanouie cherche des structures sociales nettement élargies. Il y a longtemps que les méthodes de contraception sont entrées dans les mœurs, cela malgré certaines résistances religieuses. Il n'est cependant pas encore absolument certain que l'usage des contraceptifs hormonaux soit sans incidence biologique sur la femme et sur sa descendance. On garde présent à l'esprit le fait que certaines femmes semblent pouvoir contrôler la maternité, en partie, par leur force mentale (note en bas).

Autre signe des temps : on peut suivre des séminaires d'harmonisation sexuelle en couple ou seul, dans des centres spécialement équipés. Parmi les écrivains qui ont influencé l'esprit de l'époque dans le sens du décodage des tabous sexuels, il faut citer : Lawrence, Durrel et Miller.

Enfin, deux voix, deux possibilités s'ouvrent sur l'avenir de la sexualité :
- la biogénétique, approche scientifique ambitieuse qui vise à se substituer à la nature (cf. an 2000)
- la parapsychologie, science discutable qui envisage une maîtrise interne par le développement d'une "énergie" encore mystérieuse, l'énergie psychique.

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Note. Il n'est cependant pas encore absolument certain que l'usage des contraceptifs hormonaux soit sans incidence biologique sur la femme et sur sa descendance. La libération sexuelle s'est accompagnée de celle de la femme. Mais à quel prix ? Le fait que des milliers de femmes soient atteintes du cancer du sein ( 12.000 femmes en meurent chaque année en France et 1 femme sur 9 serait concernée ) ou de l'utérus doit déjà faire réfléchir. Beaucoup d'enfants naissent prématurés et beaucoup seront des handicapés à vie, infirmes moteurs, ou déficients mentaux. Leur nombre augmente et c'est inquiétant.

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